La vague berce
Sentinelle d'écume
La mouette rieuse
Nos pas enlacés
Embrumés des écumes
Traces éphémères....
Chapelle blanche
Inondée de lumière
Espoir des marins
La vague berce
Sentinelle d'écume
La mouette rieuse
Nos pas enlacés
Embrumés des écumes
Traces éphémères....
Chapelle blanche
Inondée de lumière
Espoir des marins
Inspiré par la création graphique de Nanou "L'enfant"
L'enfant est venu sur la terre
Elle l'a posé tout doux sur le sable blanc
Elle a soufflé ses bulles de lumière
L'a abrité des regards des passants
Elle voulait que tu sois messagère
Sentinelle et douce maman....
Il est si beau dans son berceau d'argent
Enveloppé des fils de soie naturelle
Bercé au rythme des vents
Il dort, apaisé, souriant......
"Chaque pomme est une fleur qui a connu l'amour."
Félix Leclerc
Extrait de Le calepin d'un flâneur
Avec du bleu je t'écrirais des mots
D'amour, d'espoir et de tendresse
Avec la plume je te gribouillerais
Des coeurs en farandoles
Avec ma bouche je soufflerais
Des bulles de sourires
Avec mes larmes je remplirais
La coupe de tes mains
Un soir plein de tristesse
Avec mes bras j'enlacerais
Ton corps pétri de solitude
Et je t'aimerais fort, si fort
Que le soleil d'envie en pâlira......
C'est bien un retour à la source qui m'éloigne de vous quelque temps! Je vais engranger plein de souvenirs , des images, des beautés de nature....
Je vous emporte aussi dans mon voyage.
A très bientôt!
balaline
C'est un retour à la source!
aux images imprimées il y a si longtemps!
des douceurs de rêves bercés, des douleurs d'enfant émotive,
des jeux dans les prés, dans les ruisseaux, à n'en plus finir!
Des images fortes inscrites au plus profond
ou peintes parfois avec les couleurs d'origine,
et les odeurs qui m'assaillent encore,
odeur des tilleuls les soirs d'été,
odeur du foin où l'on caracole,
odeurs de la cuisine de grand-mère.....
J'ai tout gardé et je le restitue au fil des jours
alors que le temps glisse sur moi et m'éloigne des souvenirs.
Des cadeaux d'enfance qui ont pétri ma vie,
des instants volés à l'éphémère
et gardés précieusement,
tissant, jour après jour, mon devenir.....
Alors comme un pélerinage, je retourne là-bas,
à la recherche de mes traces enfuies,
des senteurs perdues, de tous les symboles détruits par la main de l'homme!
Moments mêlés de douleur et de joie exquise!
Mais en fermant les yeux, j'approche les visages,
j'entends leurs voix lointaines, je ressens leur présence....
je suis sauvée!
Soleil levant, filet d'or
Tu pares mon corps d'ébène
De senteurs, de trésors,
Ce jour, tu me fais reine!
La lumière affolée jaillit
Inondant mon grand lit
De couleurs souveraines.
Lovée dans ta clarté,
Soûlée de ton nectar
Je déguste l'instant
Je paresse,
Insouciante caresse
De ton or sur ma peau.....
Juste un peu de légéreté.....
Il est né sur l'autre rive
D'un espoir germé dans l'herbe humide
Caressses vertes douces sur ma peau
Balbutiements enroulés dans la brise
Le saule pleure ses chagrins de l'hiver,
Sa froidure à son tronc, sa nudité
L'oubli de tous dans la monotonie
L'exil d'une saison austère
L'attente en habits verts et espère
Le retour des beaux jours, l'hirondelle....
Le vent léger tremble ses brins d'osier
Dessine d'une plume un arbre en beauté
Qui se mire à l'onde pâle du ruisseau
Eplorant vers le sol ses bras de jouvenceau!
Son ombre douce frissonne à peine née
Déjà ballotée d'un étrange ballet
Et l'arbre vit son rêve printanier
Paré à recevoir ses hôtes emplumés.....
mouette rieuse
paradis de la mer
pas sur le sable
bois du silence
vertige du vent le soir
tic tac de mon coeur
soleil dans le pré
roulades dans l'herbe
frissons assurés
Ma plume a libéré les mots
Enfermés durant ce long hiver
Plume de vie, plume des vers
Qui les redore avec brio....
Mots de douleur dans l'aube pâle
Inscrits au fond de ma mémoire
Perdus, pétris de cicatrices
Mots prisonniers du temps
Vous coulez à présent
Sur la page libératrice.....
Flots ininterrompus, cascades
Vous me parlez sans mascarade
Sans tricher, étalés noir sur blanc.....
Mots dits silencieusement
Puis criés à tous les vents...
Comme les maillons de mes jours
Vous vous posez avec amour
Apaisant les mauvais vents
Et les souffrances d'antan.
Merci
Jeanne